Escalade & bronzage en mobilité douce autour des falaises de Rochefort-Du-Gard
Le 24.04.2024, par CharlineB-4b7, 3 commentaires
Pour ce 3e WE du cycle mobilité douce, direction la ville des Papes. Nous prenons notre fidèle ami, le train de 07h20, qui a le bon goût de disposer de wagons dédiés pour les cyclistes, bien pratiques pour entasser nos fidèles destriers. Officiellement, 18 vélos par wagon, néanmoins l'expérience aura montré qu'il était tout à fait possible de serrer les bolides, surtout lorsqu'une dizaine de personnes tentent de monter en gare de Valence avec leurs vélos, dont certains de nos participants.
Notre solution alternative, consistant à matraquer les autres cyclistes à coup de pompes à vélo pour les empêcher de monter n'aura pas été mise en application, nous ne pourrons donc pas vous faire de retours quant à son efficacité.
Nos fidèles destriers au repos avant le départ
9h48 : arrivée en gare d'Avignon. Nous avons 15 petites minutes en vélo pour atteindre notre logement, le camping du Pont d'Avignon, 3 km plus loin. Il fait déjà beau et chaud, on sent comme un air de vacances d'été lorsqu'on roule à côté des remparts de l'ancienne ville fortifiée.
Nous passons récupérer les clés des mobil-homes, déposer les sacoches et nous faisons le plein de café avant de nous mettre en route.
Petit retour d'expérience, utile pour les amateurs d'aquaponey : la piscine du camping n'ouvre malheureusement pas avant début mai, au plus grand désespoir de nos participants.
Départ de la gare, près des remparts d'Avignon
Recafféinés pour la route, nous partons pour le site de grimpe, situé à Rochefort-du-Gard. Il y en a pour environ 15km et une heure de pédalage, + 5 min si on prend en compte les petits demi-tours surprises initiés par le responsable trajet. La première partie de la route se fait en centre-ville, mais la seconde moitié se déroule sur une voie verte, ce qui permet de papoter et de profiter du trajet plus facilement.
A l'arrivée, le Sanctuaire Notre-Dame de Grâce domine les falaises, il est même possible d'y passer la nuit en réservant suffisamment tôt, mais leur qualité d'hôtes doit les précéder car ils étaient déjà pleins lorsque nous nous sommes renseignés.
Approche au soleil le long des vignes
Nous arrivons aux alentours de midi au parking du site d'escalade. Au vu des fortes températures annoncées au mercure, nous choisissons de nous diriger vers le secteur Nucléaire, qui ne prend le soleil qu'en fin d'après-midi. Après une rude et longue marche d'approche (5 minutes, incertitude de +/- 1 minute) sous un soleil digne du mois de juillet, nous arrivons au pied des voies.
Le temps de s'échauffer rapidement, et chaque binôme part tester le caillou. Le secteur propose une quinzaine de voies, allant du 5a au 6c+, de quoi faire plaisir à tout le monde.
Départ de Mothus (5C+)
L’équipement est assez rapproché, parfait pour la reprise et se remettre en confiance après la trêve hivernale. Nous profitons de la présence de Pierrick, qui nous a gentiment équipé Balafon, pour aller jouer dans la 6c+ du coin. Deux passages assez techniques, dont un dans un devers sur mono-doigt, ont bien fait grogner nos grimpeurs.
Le départ est sonné en fin d'après-midi, on reprend la route en sens inverse. Le temps de faire un saut au magasin du coin pour faire le plein de bières et de houmous, et c'est parti pour la soirée. Au programme, une fois n'est pas coutume, un apéro beaucoup trop copieux, suivi d'un repas et d'une petite partie d'Undercover : l'Espion oublieux (parfait pour animer vos soirées entre copains, et non, cet article n'est pas sponsorisé par l'application promis).
Retour sur la voie verte, entre nature et poteaux électriques
Le lendemain, nous partons sur les coups de 8h30, après un rapide (mais efficace !) rangement des mobil-homes. Nous arrivons au parking du site de grimpe une heure plus tard, et décidons cette fois-ci de nous diriger vers les secteurs Banzé et XBL. On compte sur notre arrivée matinale pour échapper à la chaleur estivale printanière, mais comme nous le montreront nos épaules rougies par le soleil en fin de journée, ça chauffe déjà fort sur le caillou.
Les deux secteurs, côte à côte, proposent un large choix de voies, majoritairement dans le 5 et le 6, un peu plus longues que celles de la veille, de quoi bien s'amuser.
Au menu : de la grimpe, des fleurs et une douce cuisson à la plancha
Dans les premières voies, on se rend compte que les ouvreurs invitent parfois à l'humilité, qui est une très belle qualité au demeurant. Nous nous sommes bien fait plaisir dans Jujitsu, joli surplomb côté humblement 4c/5a, mais il est à noter que Molo, 5b+ sur le papier, n'est peut-être pas la voie la plus adaptée à l'échauffement.
En plus d'être humbles, les ouvreurs sont également de talentueux poètes, et nous n'avons pas pu résister à l'envie d'aller faire un tour dans La raie du cul (5c/6a) (la légende raconte même que certains sont restés coincés un certain temps dans ladite raie).
Camille, sous le passage fatidique de la raie
Globalement, le secteur propose de jolies voies cotées dans le 6a, comme Péchone ou Ma Diou, dans lesquelles nous nous sommes bien fait plaisir. Il aura parfois fallu le passage de plusieurs personnes afin de caler les quelques passages clés, un peu plus techniques, comme dans Azur Sec (6a également).
Charline dans Péchone et Fabien dans Azur Sec
Somme toute, une belle journée de grimpe, le tout, toujours sous l'œil vigilant de nos encadrantes préférées.
Anne et Camille, qui apprécient le spectacle, ne manque plus que le pop-corn
C'est avec le sourire (et de jolis coups de soleil pour les éternels récalcitrants à la crème solaire) que nos participants repartent en direction d'Avignon. L'itinéraire étant désormais maitrisé sur le bout des pédales, c'est avec un peu d'avance que nous arrivons en centre-ville. Il nous reste tout juste le temps de prendre une petite glace à l'intérieur des remparts avant de monter dans le train pour rentrer à la maison après un joli WE en pays avignonnais.
Des grimpeurs ensoleillés et heureux