C'est devenu une tradition, tous les débuts d'été, les encadrants du créneau CAF du gymnase de la Quarantaine organisent un week end d'escalade à Champfromier, dans le parc du Haut Jura.
Sûrement parce que cette falaise recense une centaine de voies à 1h30 de Lyon, dans un vallon arboré qui prend le soleil mais reste assez frais en été.
Sûrement aussi parce qu'au fond de ce vallon coule la Valserine, petite rivière dans laquelle seuls les braves se baignent (les bretons, quoi).
Sûrement parce qu'à côté du camping de Chézéry, la coopérative fromagère vend du comté et du bleu de gex.
Sûrement parce que le rocher calcaire est bon et sculpté, particulièrement dans la deuxième (et dernière) longueur des grandes voies.
Mais bien plus sûrement parce que tous les ans, Didier nous accueille dans son fief ! Ancien de la Quarantaine, Didier équipe, rééquipe, purge, désherbe les voies, maintient les sentiers en bon état, met à jour le topo en vente localement sans oublier d'être de bon conseil si vous avez oublié le topo. Ainsi sur les deux jours nous grimpons principalement dans le secteur des Couennes et un peu vers Macumba River. Didier emmène en grande voie Ludivine puis Guilhem. Fleur et Céline s'essaient à la tête dans Milupa (5). Sylvain s'attaque courageusement à Ecole buissonière, 6b, en moulinette : l'occasion pour l'assureur de prendre conscience de l'élasticité de la corde quand le grimpeur chute au premier point ! Alex et Héloïse grimpent dans la classique Champfromania (6a) au surplomb final un peu énervé.
Mais l'argument final pour venir à Champfromier, c'est le barbecue dantesque du samedi soir dans le jardin de Didier, arrosé de beaujolais et de cotes du rhone (on est lyonnais, ou pas ?), animé de projets de grimpe, de débats sociétaux et de circulation d'énergie ! Les prolongations à la gentiane, à la tanaisie et au coing ("Il est bon le coing," dixit Ludivine) seront fatales aux perfs' du dimanche...
Merci à Didier, merci à Michel et Manu, on a tous envie de revenir !
Texte : Guilhem
Photos : Céline
Gwen pendant une de ses légendaires pauses
Manu la tête dans les nuages