De retour du plus grand stratovolcan d’Europe
Il était une fois, il y a très très longtemps (de -13 à -3 millions d’années) un stratovolcan qui devait mesurer entre 3500 et 4000m, de forme conique avec des dépôts volcaniques sur plus de 400km2, un volcan explosif que l’on a nommé Cantal. Cela confère au Cantal le statut de plus grand stratovolcan d’Europe.
L’érosion a créé une vingtaine de vallées et des puys. Nous avons parcouru la zone centrale et ses principaux sommets (pas le plus haut qui est le Plomb du Cantal), les Puys dont l’altitude est aujourd’hui plus modeste, le Puy Mary (1783 m) et la brèche de Roland, Peyre Arse culmine à 1806 m, le Puy Griou à 1690 m et son sommet en phonolithes, le Puy de Niermont entre autres.
Cinq jours de soleil et de vent, parfois fort sur les crêtes, avec des vues à 360°, entre chemins et genêts en fleurs, entre pâturages à contourner les vaches salers brunes tout en surveillant du coin de l’œil le taureau blanc de race limousine, placide au milieu du troupeau tout en passant les barrières de barbelés, avec à chacun sa technique : sur le dos ou sur le ventre quand il faut se glisser ou par-dessus, sur les échelles, les passages en V, plus quelques pas d’escalade et désescalade pour rejoindre le sommet.
Un beau séjour bien planifié au départ du gîte à Murat, petite bourgade médiévale aux maisons typiques et ses spécialités de fromage bien connues sans oublier ses biscuits, les cornets de Murat.
Merci aux initiateurs de cette randonnée dans un cadre reposant par sa verdure et ses flans jaunes et odorants.
M Grisel
Le Puy Mary en ligne de mire
La "brêche" de Rolland
En route vers Peyre Arse
Dernier Puy du séjour : Griou
Au sommet