Une collective rurale et plurielle

Le 18.02.2016, par FlorenceJ-51b


Si on avait la possibilité de prendre un peu de recul, en allant poser son derrière sur la Lune par exemple, on se dirait sans doute : « Ah mais tiens, c'est cyclique, tout ça. »
Entre le phénomène « El Niño » et le réchauffement climatique, on ne sait plus comment répartir son scepticisme cette saison. Quand la neige ne sera plus que la poudre aux yeux de l'hiver, il faudra bien se résoudre à laisser les spatules au placard. En attendant on s'efforce de « surfer » sur ce que la douceur hivernale a la délicatesse de nous laisser comme terrain de jeu.

            

Pour notre collective du week-end à Rochejean, nous avions tout misé sur la journée du samedi. L'absence de neige aux Fourgs (neige au four :-?) nous oblige à un repli sur Chapelle des Bois, une classique de saison. La journée sera belle avec des conditions de ski se dégradant en fin de journée en raison du bel ensoleillement ; sous l'effet de la chaleur, la neige aussi se détend.

Puis notre troupeau transhume en direction du Gîte de la Batailleuse. Un crochet opportun par la ferme pédagogique nous permet d'assister à la traite des vaches et des chèvres dans une fine odeur de crottin:

        

avant de rejoindre 500m plus loin notre hébergement. Même dans ces circonstances on reste « classe » :

Au gîte, ce sont Perrine et Nathalie qui nous accueillent en toute simplicité. Ici nul besoin du réchauffement climatique pour briser la glace, la discussion s'instaure facilement. Le lieu est propice à l'écoute et aux rencontres et porte en lui les valeurs de la vie collective et le sens du partage.

Perrine nous fait goûter son vin de pissenlit.

L'accueil est soigné jusque dans la présentation du menu : au programme Mont d'Or patates et tarte aux pommes et pour la douceur de la sauce salade, un ingrédient surprise, le miel. S'ensuit le temps de la vaisselle, moment singulièrement propice aux confidences.

Les averses de neige du Dimanche balayent d'un coup de pinceau la tempête de ciel bleu de la veille. Nous décidons de rentrer. Sur la route, la neige perturbe le trafic. Là encore on ne sait comment répartir notre vigilance. On est parti sur 50% savonnette, 50% ravin. On aurait dû écouter Françoise « horizon pas net, reste à la buvette » ça nous aurait évité de « Batailler ». Si bien que sur le retour aussi on donne dans le participatif. Merci aux Doubiens qui ont aidé à pousser...la savonnette et au tracteur qui nous a tirés du bourbier.

Même gardien de phare à Ar-Men c'est plus peinard.

Les photos sont collégiales. Un merci particulier à Pierre et Clémentine.

Florence


 

La saison ski de fond s'étale de décembre à mars suivant l'enneigement. Quel que soit votre type de pratique ou votre niveau, nous vous invitons à venir mêler vos spatules aux nôtres : du sport certes, mais aussi, surtout et avant tout du plaisir.

Nous sommes une petite équipe. Venez nous rejoindre !

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